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Aspect - Prunus serotina
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Bourgeons - Prunus serotina
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Branches - Prunus serotina
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Ecorce - Prunus serotina
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Feuilles - Prunus serotina
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Fleurs - Prunus serotina
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Habitat - Prunus serotina
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Maladie - Prunus serotina

Prunus serotina

  • Port ovoïde, irrégulier. Feuillage vert foncé. Fleurs odorantes. Fruits en grappes. Bois recherché en ébénisterie.

Autres informations
  • Grands espaces, Groupe, Isolé, Naturalisation

  • Tête ovoïde, irrégulière.

  • L'écorce est lisse et brun rougeâtre foncé à noire, des lenticelles horizontales grisâtres sont bien visibles lorsque l'arbre est jeune. Avec l'âge, l'écorce se fracture et apparaissent des écailles plus ou moins rectangulaires grisâtre foncé, dont les bords inférieurs et supérieurs tendent à se recourber vers l'extérieur. L'écorce conserve ses marques horizontales.

  • Les ramilles, brun rougeâtre, portent de nombreux bourgeons latéraux de la même couleur, ovoïdes et incurvés présentant des écailles imbriquées avec l'extrémité plus foncée, de même qu'un bourgeon terminal similaire. Parfois, un ou plusieurs bourgeons latéraux peuvent être situés assez près du bourgeon terminal. Les ramilles ont un goût d'amande amère.

  • Les feuilles sont caduques, simples et alternes (en spirale simple) et présentent un pétiole court sur toute la longueur des tiges. Chaque feuille mesure de 5 à 18 cm de longueur, est étroitement ovale à lancéolée et a une extrémité aiguë. Les bordures comportent de nombreuses dentelures fines, pointant vers l'avant et incurvées vers l'intérieur. Le dessous de chaque feuille est différent en raison des bandes de pilosités blanches à brun rougeâtre de chaque côté de la base de la nervure médiane.

  • Les fruits, de petites cerises aigres de 8 à 12 mm de largeur, passent du vert à l’orange rosé, au rouge puis au noir quand ils sont mûrs.

  • Les fleurs blanches à cinq pétales sont verticillées en grappes lâches composées de nombreuses fleurs à court pédoncule de chaque côté d'une tige centrale à l'extrémité de nouvelles pousses feuillues. Certaines des fleurs de chaque grappe formeront des fruits.

  • L'enracinement est pivotant et la transplantation moyennement facile.

  • Le plus souvent, le cerisier tardif pousse sur les basses pentes où le sol est riche et bien égoutté ou encore, sur les sols alluviaux des vallées fluviales. Il s'associe généralement à des espèces comme le frêne blanc, le tilleul, le bouleau jaune, l'érable à sucre, le hêtre à grandes feuilles, le chêne rouge et l'épinette blanche. Il ne tolère pas l'ombre et pousse sur des terrains découverts.

  • Si la taille est nécessaire elle intervient après la floraison. Le cerisier tardif peut être confondu avec le cerisier de Virginie (Prunus virginiana L.), en particulier lorsqu'il porte des fleurs ou des fruits. Cette méprise s'explique parce que les fleurs du cerisier de Virginie sont réunies en grappes, et que cet arbre porte des fruits noirs similaires (également rouges ou jaunes). Toutefois, on remarque une persistance de vestiges minuscules du calice à la base de chaque fruit du cerisier de Virginie, tandis que ceux du cerisier tardif comportent des vestiges beaucoup plus distincts et larges. Les feuilles du cerisier de Virginie sont également plus courtes, plus grosses (en proportion de leur grandeur), plus larges dans la partie supérieure et possèdent des dentelures plus fines et rapprochées autour des bordures. Les feuilles ne comportent pas de pilosités de chaque côté de la partie inférieure de la nervure médiane. Le cerisier de Virginie est une espèce arbustive touffue qui se présente rarement sous la forme d'un petit arbre. Il dégage une odeur d'amande amère plus persistante quand ses rameaux sont abîmés ou cassés.

  • Le fruit et les graines du cerisier tardif occupent une place importante dans l'alimentation des petits mammifères et de nombreux oiseaux, notamment l'oriole du Nord, le cardinal à poitrine rose et le jaseur des cèdres