Juglans cinerea
-
Le noyer cendré est un arbre de taille petite à moyenne qui mesure jusqu'à 30 mètres de hauteur. Sa cime est large, étalée et de forme irrégulière. Son tronc, dont le diamètre dépasse rarement 90 cm, est recouvert d'une écorce grise. Lisse chez le jeune arbre, l'écorce devient sillonnée de crevasses étroites et sombres avec l'âge. Si le sol le permet, l'arbre produit généralement une grosse racine pivotante ainsi que de chaque côté, de nombreuses racines profondes qui s'étendent à grande distance. Le noyer cendré se reconnaît particulièrement à ses feuilles composées comportant chacune de 11 à 17 folioles de forme allongée et placée face à face. Les feuilles sont disposées en alternance autour de rameaux robustes et finement poilus, orange jaunâtre. Le fruit est une noix en forme d'uf mesurant de 4 à 6 cm de longueur et ne renfermant qu'une seule graine. La noix du noyer cendré est comestible. Elle est protégée par une enveloppe rigide, la coque, marquée de crêtes pointues. La coque est recouverte d'une enveloppe, appelée brou, verte et poilue.
Autres informations
-
grands espaces, isolé
-
Port arrondi, irrégulier.
-
L'écorce est lisse et d'un gris brunâtre léger lorsqu'elle est jeune. Avec l'âge, elle devient profondément et ouvertement sillonnée de crêtes à sommets aplatis qui se recoupent, mais elle demeure grise brunâtre.
-
Les grandes feuilles sont caduques et alternes. Elles font de 20 à 50 cm, sont composées pennées et comportent de 11 à 17 folioles finement dentelées, grossièrement lancéolées à ovales et couvertes de pilosités denses sur leurs faces inférieures. Les folioles latérales sont disposées de façon plus ou moins opposée le long d'un rachis pubescent glandulaire qui prolonge un pétiole relativement court à la base élargie.
-
Les grandes feuilles sont caduques et alternes. Elles font de 20 à 50 cm, sont composées pennées et comportent de 11 à 17 folioles finement dentelées, grossièrement lancéolées à ovales et couvertes de pilosités denses sur leurs faces inférieures. Les folioles latérales sont disposées de façon plus ou moins opposée le long d'un rachis pubescent glandulaire qui prolonge un pétiole relativement court à la base élargie.
-
Les fruits, qui se remarquent facilement, se développent à partir des fleurs femelles alors que la saison avance. Au début de l'automne, ils mesurent de 4 à 6 cm de longueur et sont des structures ovoïdes, vertes, couvertes de pilosités gluantes. À l'intérieur de l'enveloppe se trouve une noix avec sa coque convolutée dure, épaisse et ligneuse, et à l'intérieur de la coque se trouve la graine, qui est la « noix » comestible. La manipulation des fruits laisse la peau des mains jaune.
-
Les fleurs mâles sont produites en épais chatons verts de 6 à 14 cm de longueur qui se courbent vers l'extérieur et vers le bas à partir des bourgeons latéraux situés sous les pousses et les feuilles qui commencent à croître à partir des bourgeons terminaux supérieurs. Les fleurs femelles sont beaucoup moins visibles, on les trouve en petits groupes sur les courtes tiges qui émergent de l'aisselle des nouvelles feuilles, à une certaine distance le long de la partie plus forte des nouvelles pousses.
-
L'enracinement pivotant rend la transplantation difficile. Ses racines émettant des toxines, la culture est donc difficile sous la ramure.
-
On trouve le noyer cendré dans le centre, l'ouest et le sud-ouest du Nouveau-Brunswick, le plus souvent sur les sols riches et profonds des basses pentes des vallées creusées par les grandes rivières. Il croît de façon dispersée parmi d'autres feuillus, parfois en petits groupes, mais toujours avec le houppier exposé à la lumière, car il ne tolère pas l'ombre. Le noyer cendré est originaire du nord-est et du centre-nord de l'Amérique du Nord. Au Canada, l'espèce est répandue et pousse dans le sud de l'Ontario et du Québec ainsi qu'au Nouveau-Brunswick. Selon des estimations très prudentes, on retrouverait environ 13 000 arbres en Ontario et entre 7 000 et 17 000 arbres au Nouveau-Brunswick. Au Québec, on a signalé sa présence dans 378 forêts, où il constituerait au moins le quart du couvert forestier dans 39 de ces peuplements.
-
Le noyer cendré est de plus en plus menacé par le chancre du noyer, une maladie fatale causée par le champignon Sirococcus clavigignenti-jugland- acearum. Ce champignon induit, à la base du tronc et des branches, de multiples chancres qui se confondent et forment une gaine autour de l'arbre, ce qui entraîne sa mort partielle ou totale. Il n'existe jusqu'à présent aucune mesure pour lutter contre cette maladie.
-
Son pollen est allergène. La taille n'est utilisée que pour la formation. Le noyer cendré fleurit d'avril à juin, selon l'endroit. Des fleurs mâles et femelles distinctes sont produites à des moments différents sur un même individu. Les fleurs mâles sont réunies en chatons verts et épais. Les fleurs femelles, plus courtes, sont politisées par le vent. Suivant la pollinisation, les fruits se développent, seuls ou en grappes de deux à cinq, et arrivent à maturité durant le mois de septembre ou octobre. Les fruits mûrs sont des noix vertes en forme d'uf. Les fruits restent généralement sur l'arbre jusqu'après la chute des feuilles. L'arbre commence à produire des noix vers l'âge de 20 ans et en donne une bonne quantité tous les deux ou trois ans, atteignant une production maximale entre l'âge de 30 et 60 ans. La graine contenue dans chaque noix peut être dispersée par l'eau, les écureuils et d'autres petits rongeurs. L'espèce peut aussi se multiplier au moyen de rejets produits par de jeunes souches. Cette espèce préfère les sols riches et fertiles et ne tolère pas l'ombre. Le noyer cendré est un arbre qui vit relativement peu longtemps, rarement plus de 75 ans. Il est très sensible au gel printanier ainsi qu'au chancre du noyer, une maladie causée par un champignon pouvant infecter et tuer des individus de tous les âges et de toutes les tailles. Une combinaison de facteurs, incluant le chancre et la dispersion limitée des graines, a conduit à une baisse de la diversité au sein des populations de noyer cendré.
-
Les fruits sont l'un des aliments préférés des écureuils et des tamias, tandis que plus d'une douzaine d'espèces d'oiseaux se nourrissent des fragments qui tombent à terre.