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Aspect - Ostrya virginiana
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Bourgeons - Ostrya virginiana
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Ecorce - Ostrya virginiana
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Feuilles - Ostrya virginiana
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Fleurs - Ostrya virginiana
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Usage - Ostrya virginiana

Ostrya virginiana

  • Port conique, devenant plus large et arrodie avec l'âge. Feuillage vert jaunâtre.Très résistant aux maladies et insectes. Plante appropriée dans les petits espaces ombragés. Croissance lente.

Autres informations
  • groupe, isolé, naturalisation

  • Cime conique.

  • L'écorce de l'ostryer de Virginie est lisse, gris foncé avec de petites taches horizontales lorsqu'elle est jeune. Plus vieille, elle est brun grisâtre et divisée en bandes étroites verticales qui possèdent des surfaces écailleuses qui ont tendance à se détacher. Les écailles tombent de l'arbre ou se détachent aux deux extrémités. Elles s'enlèvent facilement, ce qui révèle la surface brun rougeâtre du dessous.

  • Semi-érigées deviennent horizontales, puis légèrement retombantes. Les rameaux sont grêles et luisants.

  • Tous les bourgeons sont latéraux, le bourgeon terminal est donc un bourgeon pseudo terminal à la base duquel on trouve à la fois une cicatrice de ramille et une cicatrice foliaire. Les bourgeons, à l'exception du bourgeon terminal, forment des angles ouverts par rapport à la ramille. Ils sont bruns verdâtres, rebondis, pointus et présentent des écailles imbriquées qui sont striées dans le sens de la longueur. Les cicatrices foliaires, étroitement ovales, portent trois cicatrices vasculaires

  • Les feuilles sont caduques, simples et alternent. Elles ont tendance à être plus grandes près de l'extrémité des pousses. Chaque feuille a un court pétiole, est d'ovale à elliptique, effilée aux deux extrémités ou quelquefois étroitement arrondie ou indentée à la base, la bordure foliaire comporte de fines dentelures, lesquelles ne sont que légèrement plus grandes à l'extrémité des nervures qu'entre celles-ci. Les nervures secondaires sont presque droites et parallèles, et certaines d'entre elles, près du milieu de la feuille, sont fourchées de manière caractéristique. Les surfaces inférieures des feuilles sont légèrement pubescentes, notamment lorsque ces dernières sont jeunes.

  • Les fruits se développent à partir des fleurs femelles situées le long de ces chatons. À l'automne, les fruits se transforment en des sacs brun jaune à pilosités pointues, sont de 15 à 25 mm et sont disposés dans les chatons lâches. Chaque sac renferme une petite noix brun foncé qui contient une graine.

  • Bon nombre de ramilles portent des chatons mâles préformés à leurs extrémités durant l'hiver. Ces chatons sont habituellement portés par trois, de profil, et forment un angle divergeant par rapport à la direction de croissance de la pousse de support. Chacun d'eux mesure de 8 à 15 mm de longueur. Chaton femelle allongé à l'extrémité d'une nouvelle pousse feuillue. Au printemps, les chatons mâles s'allongent à 3 ou 4 cm et sont lâches tandis que leurs fleurs émergent de la partie inférieure de chaque bractée. En même temps, les nouvelles pousses et les feuilles préformées amorcent leur croissance. Des chatons femelles préformés, précédemment cachés dans les bourgeons, s'étendent à l'extrémité de certaines de ces nouvelles pousses feuillues.

  • Les ramilles sont minces, brun rougeâtre avec des lenticelles invisibles et forment de légers zigzags.

  • La racine est un pivot central puissant. La transplantation est difficile.

  • On trouve l'ostryer de Virginie à l'état naturel dans la moitié sud du Nouveau- Brunswick. Il croît habituellement de manière dispersée parmi les érables à sucre, les hêtres à grandes feuilles, les bouleaux jaunes et les frênes blancs sur des sites riches et bien égouttés. On le trouve souvent dans l'étage inférieur du couvert forestier, car il s'agit d'une espèce relativement petite qui tolère très bien l'ombre.

  • On évite de la tailler. Si on doit le faire, c'est tôt au printemps. On peut confondre l'ostryer de Virginie avec le bouleau jaune (Betula alleghaniensis Britt.), notamment lorsque l'arbre est jeune et que l'écorce n'est pas encore caractéristique. Cette confusion provient de la similarité des feuilles. Les différences entre les feuilles des deux espèces résident dans le degré de visibilité des caractéristiques. La tendance des nervures secondaires à présenter des fourches dans leur section médiane est plus prononcée chez l'ostryer de Virginie et concerne la plupart des nervures (les fourches sont plus visibles sur les surfaces inférieures des feuilles). Les différences entre les dentelures adjacentes les plus grandes et les plus petites ont tendance à être plus apparentes chez le bouleau jaune que chez l'ostryer de Virginie (les feuilles du bouleau jaune présentent des dentelures doubles plus visibles). Les feuilles néoformées situées près de l'extrémité des pousses les plus vigoureuses présentent des pilosités soyeuses très abondantes chez les bouleaux jaunes, une caractéristique que l'on n'observe jamais chez l'ostryer de Virginie. Il convient de noter que les feuilles préformées matures du bouleau jaune (sur les pousses courtes ou sur les sections basales des pousses longues) possèdent une surface glabre, mais que celles de l'ostryer de Virginie présentent des pilosités sur leur surface inférieure. Enfin, les feuilles de l'ostryer de Virginie sont habituellement plus minces que celles du bouleau jaune.

  • Cette plante nourrit les oiseaux.