Arbre de dimensions moyennes atteignant 25 m de hauteur, 100 cm de diamètre et 200 ans, parfois plus. En croissance libre, tronc court et sinueux; cime large.
Écran, Grands espaces, Isolé, Massif, Naturalisation
Port globulaire, large et régulier; écorce gris argenté, lisse; tronc court se divisant en plusieurs grosse branches charpentières.
Mince, lisse, gris bleuâtre pâle, souvent mouchetée; devenant plus foncée avec l'âge. Bois lourd, dur, résistant, fort, non durable, brun pâle à brun rougeâtre. Pores diffus, cernes d'accroissement annuel bien visibles; rayons de 2 largeurs différentes, les plus larges bien visibles.
Grêles, légèrement sinueux, brun pâle
Bourgeon terminal allongé, semblable aux bourgeons latéraux. Bourgeons latéraux décentrés au-dessus d'une cicatrice foliaires, disposé sur 2 rangs le long du rameau dont ils s'écartent énormément. Près de l'extrémité du rameau, bourgeons gros, élancés, pointus, de 15 à 25 mm de longueur, brièvement pétiolés, portant de nombreuses écailles à extrémité gris brunâtre disposées sur 4 rangs. À la base du rameau, bourgeons très petits, à peine visibles, sessiles; naissant parfois au niveau de la cicatrice foliaire juste sous le bourgeon terminal ou au niveau d'autres cicatrices foliaires en l'absence d'un gros bourgeon; donnant rarement naissance à des pousses. Stipules disposées sur 4 rangs (feuilles distiques, 2 stipules par feuille) tenant lieu d'écailles de bourgeon. Pendant le développement de la pousse, grossissement des écailles internes de bourgeon qui deviennent très évidentes près des feuilles primordiales et tombent après quelques jours. Persistance possible des tipules des feuilles néoformées pendant quelques semaines. Cicatrice foliaires semi-circulaires portant plusieurs cicatrices vasculaires indistinctes.
Caduques, alternes, simples; ovales-étroites, 6 à 14 cm de longueur, longuement acuminées, à base cunéiforme; coriaces; dessus vert bleuâtre foncé, dessous pâle; 9 à 14 nervure rectilignes et parallèles de chaque côté, chacune aboutissant à une dent. Feuilles des petits arbres du sous-étage et des branches inférieures des grands arbres forestier s'asséchant et se décolorant souvent à la fin de la saison de végétation et persistant sur l'arbre l'hiver.
Noix comestibles appelées faînes; généralement par paires, dans un brou brun rougeâtre hérissé de piquants et souvrant en 4 valves; noix de forme pyramidale, à 3 angles aigus, de 18 à 22 mm de longueur; maturation et chute à l'automne. Dispersion assurée par les oiseaux et les mammifères granivores. Récolte abondante de graines vers 50 ans, puis tout les 2 à 8 ans par la suite. Germination très précoce dès les premier printemps. Viables 1 hiver en milieu humide et frais.
Fleurs mâles et femelles sur un même pied, parfois sur une même pousse. Fleurs mâles en groupes globuleux, pendant à l'extrémité de longs pédoncules, près de la base des nouvelles pousses feuillées. Fleurs femelles groupées en petites inflorescences de 2 à 4 à l'aisselle des feuilles, vers l'extrémité de la pousse. Floraison et feuillaison simultanées.
Racine très étalées, enracinement superficiel; planter des plants produits en po ou en motte, au printemps seulement
Arbre poussant sur les versants humides et bien drainés et dans les basses terres fertiles; souvent dans une forêt-climax ou il s'associe à l'érable à sure, au bouleau jaune et à la pruche du Canada. C'est une espèce très calcifuge, qui se plaît surtout en sol humide.
élevée
Intolérant au compactage, faible tolérance au sel de déglaçage. Résiste bien à la pollution
L'action combinée de la cochenille du hêtre et de la maladie cortical du hêtre attribuable à un champignon provoque l'apparition de chancres sur l'écorce et peut entrainer la mort de l'arbre. Légère sensibilité à la maladie cortical et au kermès.
Le bois est utilisé dans la fabrication de parquets, de meubles, de caisses, de manches d'outil et d'articles divers en bois. Tailler en été, après la montée de la sève; requiert peu de taille, il faut seuelement dégager le tronc pour obtenir une couronne haute. Feuillage partiellement persistant l'hiver sur les jeunes individus; l'ajout de mycorhizes au terreau de plantation favorise la reprise de tous les hêtres.
De nombreux oiseaux et mammifères raffolent de ses faînes.